Vi proponiamo un articolo, tradotto a senso in italiano da “laquestionesiciliana” preso dal sito dell’associazione Le Courrier des Balkans (http://balkans.courriers.info) che a sua volta è la traduzione in francese di un articolo pubblicato da KOHA DITORE ,il principale quotidiano del Kosovo.
Abbiamo trovato l’articolo oltremodo interessante e vogliamo, quindi, proporvelo sia nella versione francese che in quella, a senso, italiana.
BUONA LETTURA, BONA LITTURA!
Koha Ditore
Kosovo : les relations de Thaçi avec Israël irritent le monde arabe
Traduit par Belgzim Kamberi
Publié dans la presse : 6 septembre 2008
Mise en ligne : vendredi 10 octobre 2008
Sur la Toile
Hashim Thaçi, le Premier ministre du Kosovo, joue la carte diplomatique du rapprochement avec Israël, pays allié des États-Unis. Mais au prix de l’irritation des pays du monde arabe, dont aucun n’a encore reconnu l’indépendance du nouvel État. Koha Ditore fait le tour des interventions récentes du Premier ministre et dénonce des maladresses envers des pays qui pourraient pourtant devenir des alliés s’ils connaissaient mieux le Kosovo.
Par Sami Kastrati
Si l’ex-Président défunt du Kosovo, Ibrahim Rugova, était perçu comme l’homme qui a rapproché le Kosovo et le Vatican, le Premier ministre actuel, Hashim Thaçi, semble s’identifier avec Israël. Ces deux pays n’ont pas été sélectionnés par hasard par les dirigeants du pays qui vient juste de naître : le Vatican pour son influence auprès de beaucoup de pays du monde, et Tel-Aviv pour ses liaisons spécifiques avec les États-Unis.
Des relations renforcées avec Israël
Le renforcement des relations avec le Vatican avait poussé l’ex-président Rugova de proposer la construction d’une cathédrale géante au centre de Pristina, peuplé par une majorité de musulmans. De son côté, alors qu’il n’était encore qu’un des leaders de l’opposition et membre de l’équipe de négociation en 2006, Thaçi fut interpellé par le gouvernement israélien, recevant les premières garanties de la part du vice-Premier ministre Shimon Peres pour la reconnaissance du Kosovo par Israël.
Avant les élections, Thaçi avait engagé l’ancien gouverneur de la banque d’Israël, David Klein, pour rédiger le programme de développement économique du Kosovo. Dès qu’il arriva au pouvoir, il s’épaula aussi d’un haut conseiller israélien, Ariel Raubvogel, qui est notamment connu comme son homme de l’ombre. « Nous avons aussi nos particularités et nos point communs comme peuples et pays. Nos deux pays sont les plus pro-américains au monde ; donc, nous devons être partenaire et amis, et nous sommes en train de construire ce rapport », avait déclaré le Premier ministre Hashim Thaçi lors d’un entretien pour Radio Kosova le 8 février 2007.
L’irritation des pays arabes
Mais, les relations proches avec Israël peuvent créé une irritation du monde arabe, évoquent plusieurs analystes politiques. « La question des bonnes relations avec Israël est en train d’être utilisée comme un argument négatif. Il ne faut pas favoriser un pays pour perdre 22 pays du monde arabe et 57 de la Conférence islamique », lance Qemal Morina, professeur à la Faculté des études islamiques.
Le dernier rapport de l’organisation prestigieuse pour la prévention des conflits International Crisis Group a critiqué le Premier ministre Thaçi pour son approche de lobbying dans le monde arabe.
« En août de cette année, le Forum 2015 a emmené des activistes civils et des intellectuels des pays arabes à une conférence à Pristina, mais Thaçi n’a pas réussi à en tirer pleinement profit », est-il évalué dans le rapport. Le rapport donne aussi des détails à travers une note de bas de page qui rapporte comment, lors d’un dîner avec les intellectuels arabes qui avaient participé à la conférence « Le monde arabe et le Kosovo », Thaçi aurait donné une « leçon » au conseiller du Premier ministre libanais, Ridwan al-Sayed, sur les plans du Kosovo pour renforcer ses liens avec Israël.
Un autre témoin qui a voulu garder l’anonymat a déclaré pour Koha Ditore qu’un autre intellectuel de Syrie ayant demandé au Premier ministre pourquoi il avait des relations si proches avec Israël, ce dernier lui aurait répondu : « Si vous ne nous reconnaissez pas plus vite, alors c’est Israël qui le fera ». Thaçi a déclaré que « le chemin du Kosovo pour plus de reconnaissance internationale passe à travers Bruxelles et Washington, et non à travers des adresses douteuses ».« Cette déclaration a complètement annulé l’effet de la conférence ’Le Kosovo et le monde arabe’ », a déclaré le professeur Morina.
Selon Lutfi Haziri, membre de la Commission pour les Affaires étrangère au Parlement du Kosovo, la politique étrangère a été subordonnée aux pays partenaires. « Les relations bilatérales entre eux et Israël sont sensibles et mêmes les relations réciproques de ces pays dépendent beaucoup de celles qu’ils ont construites avec Israël », déclare Haziri. Selon lui, les propos du Premier ministre lors du dîner avec les intellectuels arabes sont un résultat des relations « qu’il a construites avec les autorités israéliennes ».« La sensibilité sera importante, par ce qu’un grand nombre de pays islamiques relie ceci à nos relations avec Israël », ajoute-t-il.
Bien que le ministère des Affaires étrangères du Kosovo ait prévu une visite dans les pays du Golfe persique, celle-ci ne s’est toujours pas concrétisée. L’État indépendant du Kosovo n’a pas de politique envers les pays du monde arabe, put-il constater lors de la conférence « Le Kosovo et le monde arabe » organisé par le Forum 2015 en août de cette année à Pristina, après celle qui fut organisée à Aman en Jordanie. Les intellectuels arabes avaient appelé les autorités kosovares à s’engager davantage dans la création de relations entre la République du Kosovo et les différents pays islamiques pour rendre possible la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo.
L’une des raisons évoquées pour lesquelles les pays arabes hésitent encore à reconnaître l’indépendance du Kosovo est le manque de contactes propres et d’informations nécessaires sur le Kosovo dans le monde arabe.Le professeur d’études islamiques à l’Université libanaise et conseiller du Premier ministre libanais, Ridwan al-Sayed, avait évoqué que les pays arabes n’ont rien contre l’indépendance du Kosovo, mais que pour ces États, il n’est pas facile de reconnaître un nouvel État. « Il faut faire des efforts conjoints pour que les pays arabes reconnaissent le Kosovo. Je vous assure qu’au minimum dans cinq pays, on ne parle même pas du Kosovo. Votre voix doit aussi être entendue là-bas », a appelé le conseiller du Premier ministre libanais.
Depuis la proclamation de l’indépendance du Kosovo, seuls 5 des 57 pays membres de l’Organisation de la Conférence islamique (OIC), dont aucun du monde arabe, ont reconnu le Kosovo. Jusqu’à maintenant, le Kosovo a été reconnu seulement par ces pays à majorité musulmane : la Turquie, l’Albanie, la Sierra Leone, le Burkina-Faso et le Sénégal. Dernièrement, l’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle reconnaîtra bientôt l’indépendance du Kosovo.
KOSOVO:LE RELAZIONI DI THAÇI CON ISRAELE IRRITANO IL MONDO ARABO
TRADOTTO IN FRANCESE DA BELGZIM KAMBERI
TRADOTTO IN ITALIANO A SENSO DA ”laquestionesiciliana”
Pubblicato nella stampa: 6 settembre 2008
Collocamento in fila: venerdì 10 ottobre 2008
Sul Campo
Hashim Thaçi, Primo Ministro del Kosovo, gioca la carta diplomatica dell'avvicinamento con Israele, paese alleato degli Stati Uniti.
Ma al prezzo dell'irritazione dei paesi del mondo arabo, Paesi dei quali nessuno ha riconosciuto ancora l'indipendenza del nuovo Stato.
Koha Ditore analizza i recenti interventi del Primo ministro e le denuncie delle goffezze verso i paesi che potrebbero diventare tuttavia degli alleati se meglio conoscessero il Kosovo.
Se l'ex-Presidente defunto del Kosovo, Ibrahim Rugova, era percepito come l'uomo che ha avvicinato il Kosovo ed il Vaticano, l’attuale Primo ministro, Hashim Thaçi, sembra identificarsi con Israele.
Questi due paesi non sono stati selezionati dai dirigenti del paese che ha appena nato per caso: il Vaticano per la sua influenza vicino a molti paesi del mondo, e Tel-Aviv per i suoi collegamenti specifici con gli Stati Uniti.
Le relazioni rinforzate con Israele
Il rafforzamento delle relazioni col Vaticano aveva spinto l'ex-presidente Rugova a proporre la costruzione di una cattedrale gigante al centro di Pristina, popolato per una maggioranza di musulmani.
Dal suo canto, mentre non era uno dei leader dell'opposizione ed era membro della squadra di negoziato nel 2006, Thaçi fu ammonito dal governo israeliano, ricevendo le prime garanzie da parte del Vice-Primo Ministro Shimon Pères per il riconoscimento del Kosovo da parte diIsraele.
Prima delle elezioni, Thaçi aveva assunto il vecchio governatore della banca di Israele, Davide Klein, per redigere il programma di sviluppo economico del Kosovo.
Appena arrivò al potere, si servì della consulenza anche di un alto consigliere israeliano, Ariel Raubvogel che è conosciuto particolarmente come il suo uomo dell'ombra.
Abbiamo anche le nostre particolarità ed il nostro punto comune come popoli e paesi. I nostri due paesi sono i più pro-americani al mondo; dunque, dobbiamo essere partner ed amici, e noi stiamo costruendo questo rapporto ", aveva dichiarato il Primo ministro Hashim Thaçi all'epoca di un colloquio per Radio Kosova il 8 febbraio 2007.
L'irritazione dei paesi arabi
Ma, le strette relazioni con Israele possono creare l'irritazione del mondo arabo, sottolineano parecchi analisti politici.
La questione delle buone relazioni con Israele sta essendo utilizzata come un argomento negativo. Non bisogna favorire un paese per perdere 22 paesi del mondo arabo e 57 della Conferenza islamica ", ammonisce Qemal Morina, professore alla Facoltà degli studi islamici.
L'ultimo rapporto dell'organizzazione prestigiosa per la prevenzione dei conflitti Internazionale Crisis Group ha criticato il Primo ministro Thaçi per il suo approccio di lobbying nel mondo arabo.
In agosto di questo anno, il Foro 2015 ha portato degli attivisti civili e degli intellettuali dei paesi arabi ad una conferenza a Pristina, ma Thaçi non è riuscito a tirare ne pienamente profitto ", è valutato nel rapporto. Il rapporto dà anche dei dettagli attraverso una nota di basso di pagina che riporta come, all'epoca di una cena con gli intellettuali arabi che avevano partecipato alla conferenza il mondo arabo ed il Kosovo ", Thaçi avrebbe dato una "lezione" al consigliere del Primo ministro libanese, Ridwan al-Sayed, sui piani del Kosovo per rinforzare i suoi legami con Israele.
Un altro testimone che ha voluto custodire l'anonimato ha dichiarato a Koha Ditore che un altro intellettuale siriano avendo chiesto al Primo ministro perché aveva delle relazioni così vicine con Israele, questo ultimo gli avrebbe risposto: " Si vous ne nous reconnaissez pas plus vite, alors c'est Israël qui le fera ".
Thaçi ha dichiarato che la strada del Kosovo per un più ampio riconoscimento internazionale passa attraverso Bruxelles e Washington, e non attraverso indirizzi ambigui ".
Questa dichiarazione ha annullato completamente l'effetto della conferenza "Il Kosovo ed il mondo arabo' ", ha dichiarato il professore Morina.
Secondo Lutfi Haziri, membro della Commissione per l'AffariEsteri del Parlamento del Kosovo, la politica estera è stata subordinata ai paesi partner.
Le relazioni bilaterali tra essi e Israele sono sensibili e le stesse relazioni reciproche di questi paesi dipendono molto da quelle costruite con Israele ", dichiara Haziri.
Secondo questo, i propositi espressidal Primo ministro all'epoca della cena di lavoro con il gruppo di intellettuali arabi sono il risultato delle relazioni che ha costruito con le autorità israeliane ".
La sensibilità sarà importante, per ciò un gran numero di paesi islamici collega queste alle nostre relazioni con l'Israele ", aggiunge.
Sebbene il ministero degli Affari Esterii del Kosovo abbia previsto una visita nei Paesi del Golfo Persico, questa a tutt'oggi non si è svolta.
Lo stato indipendente del Kosovo non ha una politica verso i paesi del mondo arabo, potèrono constatare quegli intellettuali all'epoca della conferenza Il Kosovo ed il mondo arabo organizzato per il Foro 2015 in agosto di questo anno a Pristina, dopo quella che fu organizzato ad Aman in Giordania. Gli intellettuali arabo avevano chiamato gli autorità kosovare ad imbarcarsi oltre nella creazione di relazioni tra le Repubbliche del Kosovo ed i differenti paesi islamici per rendere possibile la riconoscenza dell'indipendenza del Kosovo.
Una delle ragioni evocate per spiegare perchè i paesi arabi esitano ancora a riconoscere l'indipendenza del Kosovo è la mancanza di contatti propri e di notizie necessarie sul Kosovo nel mondo arabo.
Il professore di studi islamici all'università libanese e consigliare del Primo ministro libanese, Ridwan al-Sayed, aveva rievocato che i paesi arabi non hanno niente contro l'indipendenza del Kosovo, ma che per questi Stati, non è facile riconoscere un nuovo Stato. Bisogna fare degli sforzi congiunti affinché i paesi arabi riconoscono il Kosovo. Vi assicuro che al minimo in cinque paesi, non si parla anche del Kosovo. La vostra voce deve essere anche sentita laggiù ", ha chiamato il consigliere del Primo ministro libanese.
Dalla proclamazione dell'indipendenza del Kosovo, solo 5 dei 57 paesi membri dell'organizzazione della Conferenza islamica, OIC di cui nessuno del mondo arabo, hanno riconosciuto il Kosovo. Fino al Kosovo è stato riconosciuto adesso, solamente da questi paesi a maggioranza musulmana: la Turchia, l'Albania, il Sierra Leone, il Burkina-Faso ed il Senegal.
Ultimamente, l'Arabia Saudita ha fatto sapere che riconoscerà presto l'indipendenza del Kosovo.
Sami Kastrati